Au Salon de l'auto, une nouvelle opération de désobéissance civile organisée par extinction rébellion cet après- midi.
Ce samedi, des militants écologistes d'Extinction Rebellion, un mouvement social écologiste international qui revendique l'usage de la désobéissance civile non-violente, visent le Salon de l'auto. "Le groupe a décidé de mener plusieurs actions ici même à l'intérieur du Salon de l'auto cet après-midi. Extinction rebellion c'est un mouvement de militants écologistes qui dénoncent l'inaction des gouvernements face à la crise climatique. Ils sont notamment connus pour leurs actions spectaculaires. Alors cette fois c'est donc le Salon de l' auto qui est visé. Alors ce que je peux vous dire pour l' instant, c'est que certains activistes ont déjà commencé leurs actions ici à l' extérieur", nous détaille Michael Menten sur place.
"Cet après-midi, entre 100 et 200 militants tenteront de se fondre dans la masse pour s'introduire à l'intérieur du salon. L'objectif, c'est de dénoncer ce qu'ils appellent les mensonges du secteur automobile. Une fois là sécurité passée, certains ont prévu de distribuer des Flyers, de coller des affiches. En revanche, d'autres plus déterminés espèrent pouvoir verser du faux sang et de la colle sur les voitures. Cela dit l'organisation ici est prévenu. Des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises spécialement pour l' occasion. Nous avons par exemple remarqué la présence de policiers en civil", ajoute-t-il.
Lilou, porte-parole d'Extinction Rebellion Bruxelles, a expliqué les raisons de cette démarche. "A plusieurs reprises, les entreprises du secteur automobile ont menti sur la véritable performance écologique de leurs voitures et donc ce que nous demandons maintenant aux entreprises de l'industrie automobile, c'est de dire la vérité et de dire quelle est la véritable performance écologique des voitures et de cesser de nous mentir en nous disant par exemple que la voiture électrique est la solution à tout. La voiture électrique peut faire partie de la solution, mais à l'heure actuelle, on est en train de garder le même modèle fondé sur la voiture individuelle et à ce rythme-là même en remplaçant par des voitures électriques ça n'est pas possible", a détaillé la porte-parole. Cette dernière a été arrêtée par la police.
Joost Kaesemans, porte-parole de la Fédération belge de l'industrie automobile et du cycle (FEBIAC), s'est exprimé au micro de notre journaliste. "Ils ont lancé un nombre d'actions potentielles, mais clairement, c'était un groupe qui laisse une liberté d'action aux participants. On verra bien ce que ça donne. En tout cas, nous, notre première priorité c' est la sécurité et le confort du visiteur. Les visiteurs qui sont d'ailleurs au rendez-vous", a précisé Joost Kaesemans.
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