Parmi les jeunes qui sont rentrés de Syrie, tous ne sont pas détenus ou surveillés et c'est bien ce que regrettent certains conseillers communaux. Rien que pour la zone de police Bruxelles-Midi: Anderlecht, st-Gilles et Forest, 21 jeunes sont partis. 15 sont revenus dont 8 qui ne sont absolument pas tenus à l'oeil. Sujet de Sébastien de Bock.
A Saint-Gilles, les deux individus sont en prison ou font l'objet d'un suivi. Charles Piquet, bourgmestre de Saint-Gilles (PS) réagissait à cette information au micro de notre journaliste Sébastien de Bock, dans le journal de 7h de Bel RTL: "On sait qu'il y en a un en prison et un qui est suivi en mesure alternative, donc on sait ce qu'il fait."
A Anderlecht, en revanche, sur les onze individus, deux sont en prison. Les neufs autres, eux, sont... dans la nature. Sur cette question là, l'ancien ministre président de la région bruxelloise botte en touche. Ce n'est pas à la commune d'assurer leur suivi. "Ce n'est pas à la commune d'Anderlecht d'aller voir, ce que fait le type, si on l'a repéré à Gand ou bien à Braine l'Alleud. Et ce n'est ni à la commune de Saint-Gilles ou de Forest de s'occuper de ceux dont on ne sait pas exactement où ils sont", se justifie-t-il.
Ce rôle de suivi, c'est normalement le fédéral qui l'assume. Ceci dit ces 9 individus représentent un danger pour la société. La commune ne sait pas où ils sont, ce qui inquiète le conseiller communal anderlechtois Walter Vandenbossche (CD&V): "Qu'est ce qu'on fait avec ces gens? On nous dit oui il y a une cellule de déradicalisation mais on est très vague, ce qui veut dire pour moi qu'on a des bombes à retardement qui courent dans notre société locale. Ce qui est naturellement une situation extrêmement dangereuse!", s'indigne le conseiller.
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