Dans sa chronique 90 secondes pour comprendre ce matin sur Bel RTL, Frédéric Moray s'est intéressé à l'histoire des tunnels bruxellois.
L'histoire des tunnels bruxellois est évidemment intimement liée à celle de la petite ceinture de Bruxelles. Une boucle de 8 km qui sépare le cœur du centre-ville, des faubourgs. Une boucle qui encercle ce qu’on appelle le Pentagone. En gros, cette petite ceinture suit le tracé de la deuxième enceinte de Bruxelles, les anciens remparts dont les traces les plus visibles aujourd’hui se situent à la porte de Hal et de Namur. La décision de créer cet ensemble de tunnels et de boulevard a été prise pour l’exposition universelle de 1958.
Il fallait donner une image dynamique de la ville…
Exactement, et comme c’était l’époque du tout à la voiture, le dynamisme, c’était de créer des autoroutes urbaines pour relier au plus vite les points centraux. L’ensemble des 21 boulevards et avenues, qui composent cette petite ceinture, a été inauguré le 27 septembre 1957. Avec notamment l’ouverture des tunnels de l’Avenue Louise, dont le Stéphanie, désormais en mauvais état.
Mais tous les tunnels n’ont pas été inaugurés à cette période?
Non, à l’emplacement de certains tunnels actuels, on trouvait à l’époque des viaducs qui passaient à hauteur du premier étage de certaines habitations. Rapidement, des projets sont nés pour enterrer ces voiries. On parle de la ville de l’an 2000. On est alors dans les années 60.
Le tunnel de la Porte de Namur a été ouvert à cette époque-là, en avril 67. D’autres sont arrivés encore plus tardivement. Comme le tunnel Léopold II, lui aussi décrié aujourd’hui. En 1958, c’est un viaduc qui est créé à cet endroit. Viaduc rasé en 1984, pour laisser place au début des années 90 à ce tunnel Léopold II. Tunnel qui est donc l’un des plus récents de la capitale.
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