"Braquage au Delitraiteur Georges Henri à Woluwe Saint-Lambert", nous écrit un habitant ce matin, via notre bouton orange Alertez-nous. "Deux personnes sont rentrées et ont menacé le personnel et les clients présents."
Ce magasin a ouvert à l'avenue Georges Henri à Bruxelles il y a 5 ans. La gérante, qui ne souhaite pas que son identité complète soit divulguée, nous a expliqué la situation au téléphone. "Je n'étais pas sur place, je venais de partir", raconte-t-elle. "Je pense qu'ils ont attendu que je parte. Il y avait en plus des policiers chez nous, qui consommaient, et les auteurs ont attendus que tout le monde parte pour agir."
Les auteurs étaient deux, ils sont entrés et ont directement menacé les personnes présentes. "Ils ont braqué et menacé mes employés avec une arme, je ne sais pas si elle était vraie", poursuit la gérante. "Ils ont aussi menacé un client qui était encore là."
Prévenue par ses employés, la gérante fait demi-tour, et découvre l'ampleur de l'événement. "Ils nous ont tout pris. Une employée est vraiment sous le choc, l'autre a l'air d'aller bien. Heureusement, personne n'est blessé."
Une enquête ouverte
Nous avons contacté le porte-parole du parquet de Bruxelles, Denis Goeman, qui confirme les faits. Le braquage a eu lieu hier vers 20h15. "Selon les premiers éléments, deux individus ont pénétré dans le magasin et auraient menacés les deux employés présents. Certains auraient été malmenés. Les auteurs ont demandé le contenu de la caisse et du coffre fort, et ont exhibé une arme à feu, factice ou non."
Les deux malfaiteurs se sont emparé de la recette du magasin et également de certains effets personnels des employés, notamment des téléphones.
Une enquête est en cours afin d'identifier et d'interpeller les auteurs, notamment grâce à l'analyse des caméras de surveillance et du laboratoire scientifique, ainsi que l'audition des témoins.
La gérante du magasin, quant à elle, espère que les deux individus seront vite retrouvés. C'est la première fois que son magasin se fait braquer en 5 ans, et c'est un coup dur. Malgré tout, elle a décidé de quand même ouvrir aujourd'hui. "On n'a pas le choix", témoigne-t-elle. "Sinon, on ne peut pas gagner sa vie, ni payer les employés."
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