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Bruxelles: 17 ans de prison pour un jeune cambrioleur en série qui poignardait ou envoyait dans le coma ceux qui ne se laissaient pas faire

Bruxelles: 17 ans de prison pour un jeune cambrioleur en série qui poignardait ou envoyait dans le coma ceux qui ne se laissaient pas faire
 
 

Un jeune homme de 20 ans a été condamné lundi devant la cour d'appel de Bruxelles à 17 ans de prison, pour son implication dans trois cambriolages et d'autres tentatives, particulièrement violents.

Les cambriolages avaient eu lieu fin 2016, début 2017, essentiellement sur le territoire de la zone de police Zennevallei (Beersel, Hal, Leeuw-Saint-Pierre). Le 29 novembre, à Beersel, le suspect et un complice mineur avaient pénétré dans une habitation de Beersel dont ils avaient menacé avec un couteau les occupants, une mère et sa fille. Le 2 décembre 2016, le même duo avait récidivé à Hal, avec une tentative infructueuse d'effraction, puis à Lembeek, où un habitant qui tentait de s'interposer avait été frappé à la tête avec une barre de métal, ce qui avait entraîné un coma.

Deux jours plus tard, le 4 décembre, un couple de pensionnés de Waterloo avait reçu la visite des mêmes deux suspects. L'homme qui tentait de faire peur aux intrus avec un revolver avait été poignardé, sous les yeux de son petit-fils de 8 ans. C'est ce dernier qui avait appelé les secours. Selon la mère du petit garçon, il a été traumatisé par l'événement, présentant des problèmes d'agressivité et des difficultés à s'endormir.

Le duo de suspects a aussi frappé à Crainhem.


Un suspect toujours dans la nature

Le suspect mineur d'âge a été placé peu de temps après dans une institution fermée, dont il s'est échappé.

Le plus âgé n'a été interpellé qu'en mars 2017. Il a prétendu ne plus se souvenir de violences commises.

Condamné par le tribunal correctionnel en décembre 2017 à 17 ans de prison, il a vu cette peine confirmée lundi en appel. Son jeune complice pourrait être jugé par défaut car il n'est pas réapparu depuis sa fuite de l'institution fermée.

L'enquête de téléphonie a démontré que le butin des deux jeunes a été envoyé à des membres de leur famille au Maroc, une partie comme cadeaux et l'autre devant être converties en somme d'argent.


 

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