Nous vous proposons de découvrir des images plutôt rares. Celles de Bruxelles au temps du confinement. Derrière ces images aériennes où semble régner un calme apparent, dans les hôpitaux, ou encore au Parlement, la guerre contre le coronavirus continue d'être menée à chaque instant.
Il est habitué à accueillir beaucoup de monde. L’année dernière encore, ils étaient 650.000 touristes à le contempler. Vue du ciel, aujourd’hui l’Atomium semble bien seul. Seule, calme et silencieuse. À l’image de toute une capitale. Bruxelles. Confinée pour la deuxième fois, depuis un mois.
Pas de concert. Pas de salon. Le site du Heysel n’a plus vibré depuis 9 mois. Plus de 200 événements ont été annulés. Plus de chants de supporters. Aucun diable n’a foulé la pelouse du stade Roi Baudoin ce mois-ci. Et aucune famille ne s’est promenée entre les maquettes de Mini Europe.
Et pourtant la vie doit continuer. La vie politique notamment. Le parlement. Lieu de débats. Ne tourne plus qu’avec une dizaine de chefs de groupe, au lieu de 150 personnes habituellement. La majorité est en télétravail. Comme pratiquement l’ensemble des fonctionnaires de la commission européenne.
Qui dit télétravail dit Bruxelles vidée de ses embouteillages et de ses trains bondés. Des images rares où le temps semble s’être arrêté.
Comme au Palais de Justice où les audiences tournent au ralenti. Autre Palais, Royal cette fois. Avec comme invité un superbe rayon de soleil, faisant presque oublier la morosité ambiante. Car derrière cette quiétude se cache une autre réalité.
De l’autre côté de ces murs, une fourmilière. L’hôpital Erasme fait face à la deuxième vague. Rien qu’en un mois, près de 12.000 personnes ont été admises dans les hôpitaux du pays.
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