Les représentants des secteurs du commerce et de l'industrie redoutent des milliers de pertes d'emploi. Le chiffre de 10.000 est avancé. Les patrons bruxellois lancent une campagne pour redynamiser l'activité.
Les attentats de Bruxelles ont eu un impact très négatif sur l'économie de la capitale. Tous secteurs confondus, les professionnels du tourisme enregistrent une perte de 40% du chiffre d'affaire depuis novembre dernier. Piétonnier, fermeture des tunnels et attentats. Pour certains, la situation devient dramatique.
"Le bourgmestre a démoli la ville. Il a démoli les commerces. Pas que l'Horeca. Tous les commerces sont démolis parce qu'il est têtu", a dénoncé Takis Rozalis, patron de café dans le centre de la capitale.
"Que des mesures soient prises le plus rapidement possible"
Au premier abord, de nombreuses terrasses sont encore vides. Les 24.000 commerces de détails n'ont presque plus de trésorerie et les restaurants mettent leur personnel au chomage technique.
De son côté, le directeur général de la chambre de commerce de Bruxelles prédit une catastrophe sociale. "La situation n'est effectivement pas bonne, c'est clair. Il y a 10.000 emplois qui sont aujourd'hui menacés. On demande qu'un certain nombre de mesures soient prises le plus rapidement possible", a expliqué Olivier Willocx.
Les difficultés s'accumulent donc pour Bruxelles, d'autant que l'aéroport tourne au ralenti. Les hommes d'affaire annulent leur venue dans les hôtels, dont la fréquentation est en chute libre depuis le 22 mars. "Les touristes n'osent plus venir, mais en plus les réunions d'affaire ne se font plus à Bruxelles mais ailleurs", a ajouté Olivier Willocx.
Pour remédier à ces difficultés, la chambre du commerce a lancé une campagne: stronger.be, dont l'objectif est d'aider les commerces en difficulté et redorer l'image de Bruxelles.
Vos commentaires