Des militants ont mené une campagne d'affichage dimanche soir à Bruxelles pour dénoncer les pratiques qualifiées de meurtrières de l'agence européenne Frontex, chargée du contrôle des frontières, et pour défendre le droit des personnes en exil. Ils répondaient à un appel du collectif Abolish Frontex, selon un communiqué transmis à Belga dimanche soir par le réseau Ades
Des affiches en français et en néerlandais ont été placardées à la place des publicités dans l'espace public de la capitale, annonce le communiqué du réseau Ades, actif à Bruxelles en faveur de la transformation sociale et écologique.
Les images diffusées font état notamment de posters sur lesquels est inscrit "Abolissons Frontex. Fin au régime frontalier de l'UE. Plus de 40.555 personnes tuées par l'Europe forteresse". D'autres affiches, accusant que "l'UE a du sang sur les mains", étaient aussi accompagnées du message peint en blanc "Frontex tue", selon les photos communiquées.
"Pour nous, cette agence est le symbole de l'échec des politiques migratoires européennes", commente dans la communication une participante à l'action et membre du réseau Ades.
Les militants revendiquent l'abolition de l'agence Frontex, l'arrêt de la militarisation et de la surveillance des frontières et "de la traque mortifère des personnes en exil". Ils exigent que soient garantis "la liberté de circulation, le droit à l'asile et à la sécurité des personnes en migration".
Ils demandent aussi la fin de l'enfermement des personnes sans papiers, des centres fermés ainsi que des déportations forcées vers les pays d'origine, détaille le communiqué.
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