Marie Lecocq, 27 ans, est l'une de plus jeunes nouvelles parlementaires bruxelloises. Cette élue Ecolo originaire de Rochefort, installée depuis 4 ans à Bruxelles, s'apprête à prêter serment. Elle était l'invitée de Fabrice Grosfilley sur BEL RTL mardi matin.
Quand on est jeune et militante, qu'on a participé aux marches pour le climat pendant des semaines à Bruxelles, n'est-ce pas frustrant de se retrouver dans un parlement régional, dont les capacités en matière d'écologie sont forcément un peu limitées ? Le Parlement bruxellois est-il la bonne place ?
"C'est le choix que j'ai fait aujourd'hui. Peut-être que dans 5 ans je ferai un autre choix. Ce n'est pas un choix par défaut, c'est un choix conscient".
Au Parlement bruxellois, vous allez parler de pistes cyclables, de places de parking et de mobilité, de la stérilisation des petits chats. Ça va vous passionner, ça ?
"Evidemment, car ça a toute son importance en termes de gouvernance, d'éthique. L'écologie politique, ce n'est pas que le climat ou l'environnement, c'est aussi tous ces éléments-là. Et puis, le Parlement, c'est ce qu'on en fait, ce qu'on va y dire. J'ai un exemple: se discute actuellement un accord d'investissement et de commerce entre l'Union européenne et le Vietnam. Et il se trouve que la Région bruxelloise a la capacité de dire non, de ne pas déléguer son pouvoir pour que la Belgique signe ce traité".
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