Le 'Covid Safe Ticket' arrive bientôt à Bruxelles dans l’horeca, la culture mais aussi dans les salles de sports. Et visiblement certains sportifs ne sont pas chauds.
Nicolas habite la région bruxelloise. Sa fille de 16 ans n'est pas vaccinée et joue au volleyball à raison de deux entrainements par semaine, plus un match. Avec l'instauration du Covid Safe Ticket, poursuivre l'activité sportive pourrait couter lui cher. "Ca revient pour elle à faire au minimum trois tests pour couvrir toutes ses activités. Trois fois 25 (euros) chaque semaine…300 euros par mois. On va prendre sur le budget vacances pour qu'elle puisse continuer", imagine le père de famille sur le plateau de 'C'est pas tous les jours dimanche". Sa fille n'est pas vaccinée car "le rapport bénéfice-risque n'est pas établi en termes de vaccination pour les jeunes. Il y a une incertitude et dans ce cas, il faut privilégier la prudence", selon le père de famille.
Sur ce point, Fabrice Bureau, vice-recteur de l'Université de Liège en charge de la Recherche, a tenu à rassurer: "Il n'y a aucun risque. Elle (la fille de Nicolas) risque malgré son âge de faire la maladie et de la propager."
Quant au coût des tests, Delphine Chabbert, députée au Parlement de la région de Bruxelles-Capitale, indique que rien n'est prévu parle gouvernement bruxellois pour la gratuité des tests: "Ce qui est prévu est de protéger au maximum, les plus vulnérables, limiter la circulation de ce virus, etc."
Des fédérations sportives s’inquiètent de l’impact de la non-vaccination de leurs membres puisque concrètement les non vaccinés ou ceux qui ne peuvent présenter un CST négatif n’auront pas accès aux infrastructures.
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