Entre 150 et 200 taxis, selon la dernière estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, se sont rassemblés mardi dès 7h00 sur la place Rogier pour demander des mesures contre les chauffeurs de la société Uber, qui travaillent sous couvert d'un statut limousine.
Entre 150 et 200 taxis, selon la dernière estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, se sont rassemblés mardi dès 7h00 sur la place Rogier pour demander des mesures contre les chauffeurs de la société Uber, qui travaillent sous couvert d'un statut limousine.
Le nombre de voitures a été crescendo dans le courant de la matinée. Le rassemblement est resté statique et s'est déroulé dans le calme. Une grande banderole portant l'inscription "Interprétation créative de la loi" a notamment été déployée, en référence à une déclaration publique du ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet, qui a heurté le secteur. Quelques autres plus petites appelaient au respect des règles.
De très nombreux chauffeurs Uber de Flandre et de Wallonie ont pris des licences limousine et viennent travailler à Bruxelles. La délégation, qui voulait remettre du pain sec au ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet, pour symboliser le régime auquel les chauffeurs de taxi sont soumis, s'est finalement ravisée.
La réunion de la délégation avec le ministre-président du gouvernement bruxellois, Rudi Vervoort en matinée a duré plus d'une heure. "Nous nous sommes sentis soutenus car il était très critique par rapport au modèle économique d'Uber et il a assuré qu'il ferait tout ce qui lui était possible pour faire respecter ce qui doit l'être, dans les limites de l'étendue de son mandat", rapporte Philippe Lescot, représentant de la CSC-Transcom. "Il a appelé de tous ses voeux une négociation. De notre côté, on n'a jamais été fermés à cela".
Une seconde action statique devrait être planifiée en janvier, avant le 15 du mois. Le secteur ne souhaite pas qu'elle nuise à la population, mais d'autres mobilisations pourraient être plus fortes à l'avenir en l'absence d'avancée. Cela fait maintenant plus de 1.000 jours que le gouvernement bruxellois promet un Plan taxi.
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