Les voyages scolaires vers l'Italie ou les régions de France touchées par le Coronavirus sont reportés jusqu'à nouvel ordre. C'est le ministère des Affaires Etrangères qui émet cette recommandation ce vendredi. Pour de nombreux établissements, cela signifie l'annulation des classes de neiges.
Pas de classe de neige pour des élèves de 6e primaire à Evere en région bruxelloise. L'annonce a été faite par leur professeur et leur directeur ce vendredi après-midi. "C'est triste car c'était un chouette projet. Vous aviez vraiment envie de partir en voyage scolaire", leur fait savoir leur directeur devant nos caméras.
Une grande déception
Ils étaient 87, prêts à partir samedi soir direction la Haute-Savoie pour une semaine de sport d’hiver. Tout était prêt pour le grand départ. Joëlle Dejoncker est professeur de primaire: "Nous étions prêts. A 15h30, nous partions et à 15h35, on ne partait plus. Tout est là: les chansonniers, les carnets, le matériel, l'infirmerie et les bonbons."
Une déception pour les élèves qui étaient impatients de partir. "Je suis triste. J'aimerais en parler avec des amis et à mes parents, à des personnes proches", confie une jeune élève. Un autre enchaîne: "Je suis triste car je l'attendais avec impatience. J'avais déjà prévu avec tout le monde mes places dans le car."
On s'est calqué sur la décision italienne
Cette annulation survient après les recommandations du Ministère des Affaires Etrangères de ne pas partir en Italie et en France dans les zones infectées par le coronavirus. Résultat, certains établissements scolaires sont contraints de les respecter. Éric Lefebvre, directeur de l'établissement scolaire, explique: "Moi en tant que directeur, garder un départ qui est déconseillé par le ministère des Affaires étrangères, ce n'est pas possible. Je ne peux pas ne pas suivre les conseils."
Les écoles doivent donc s’adapter à cette nouvelle décision. Une recommandation qui ne concerne principalement que les voyages scolaires. Philippe Goffin, ministre de la défense et des Affaires étrangères: "On a considéré que les autorités sanitaires italiennes étaient les mieux placées pour donner des consignes et des conseils de voyage. On s'est calqué sur la décision italienne qui ne concerne que les écoles pour l'interdiction (...)"
Le Ministère des Affaires étrangères tient aussi compte de l’avis de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). La situation est donc surveillée tous les jours.
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