Des Molenbeekois se succèdent ce lundi à la maison communale de Molenbeek-Saint-Jean pour déposer, dans le registre des condoléances, quelques mots d'adieu à leur ancien bourgmestre Philippe Moureaux, décédé samedi à l'âge de 79 ans.
Les pages du registre s'emplissent de remerciements, de messages de soutien à la famille et de bons mots sur l'homme qu'il a incarné à la tête de la commune de 1993 à 2012. "C'était un homme de tolérance, un philosophe, un défenseur de la démocratie qui appelait toujours à vivre ensemble", a déclaré Ahmed Ouichou, un habitant de Molenbeek-Saint-Jean, après s'être épanché par écrit. "Je suis socialiste et j'aimais son socialisme. Malheureusement, on a perdu un père."
D'autres confirment cette figure paternelle, qui lui a communément été attribuée. "Pendant 20 ans, il a très bien travaillé à Molenbeek", estime Khalid Bouras, un Molenbeekois. "Il était proche des gens, travaillait pour eux. Les Marocains ont été attristés d'apprendre son décès. On en parle au café, à la mosquée, dans la rue... Beaucoup le voyaient comme un papa."
Un autre mentionne son écoute dans un cadre individuel: "Il a été là pour moi et pour mon père avant moi à un niveau personnel et il avait embrassé la bonne cause. Il a positivement marqué la commune et la Région bruxelloise aussi".
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