Certaines communes bruxelloises pourront bientôt obliger les habitants de certaines rues de la capitale à utiliser des poubelles rigides. La commission de l'Environnement du parlement bruxellois a donné son feu vert, mardi, à l'unanimité à une proposition d'ordonnance déposée dans ce sens par le chef du groupe cdH Benoît Cerexhe, par ailleurs député-bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre.
Selon celui-ci, après son adoption en séance plénière, la mesure renforcera l'efficacité des équipes en charge de la propreté publique les jours de collecte des immondices. Jusqu'à présent, certaines communes n'ont pas d'autres choix que de passer, collecte après collecte, deux fois par semaine, après les camions-bennes de Bruxelles-Propreté, afin de procéder à l'enlèvement des immondices éparpillés dans les rues par la faute d'animaux (renards, chats, pies, corneilles...) qui éventrent les sacs blancs et oranges, à la recherche de nourriture. Dans la seule commune de Woluwe-Saint-Pierre, le passage systématique des services de propreté communaux pour rendre une allure correcte aux rues souillées par ce phénomène d'éventrement par la faune coûte environ 158.000 euros par an, a souligné Benoît Cerexhe.
La proposition d'ordonnance, co-signée par les autres partis de la majorité, permettra aux communes de définir des zones et des rues où le dépôt des sacs blancs et orange dans une poubelle rigide sera rendu obligatoire la veille ou le jour des collectes organisées par l'Agence Bruxelles-Propreté. Pour faciliter le travail de ses agents, Bruxelles-Propreté sera habilitée à définir un modèle unique de poubelle rigide à placer sur les trottoirs.
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