Les deux activistes qui ont protesté seins nus, dimanche, sur la Grand-Place de Bruxelles, contre l'enfermement d'enfants migrants dans le centre fermé de Steenokkerzeel risquent d'être poursuivies pour outrage public aux moeurs, entre autres, indique le parquet lundi.
Agées de 22 et 23 ans, les deux femmes - qui ne portaient qu'une culotte et des chaussures - avaient fait irruption sur la Grand-Place vers 15h00, munies d'une banderole clamant: "ceci n'est pas un scandale, enfermer les enfants ça l'est". Elles s'étaient placées sur le tapis de fleurs. Interpellées, elles ont été entendues par la police puis libérées vers 17H00. Un procès-verbal judiciaire a été rédigé et devait être transmis au parquet de Bruxelles. Les jeunes femmes "pourraient être poursuivies pour outrage public aux moeurs, une infraction pour laquelle elles risquent de huit jours à un an de prison et une amende de 26 à 100 euros", a précisé la porte-parole du parquet. "Il pourrait également être question de trouble à l'ordre public et de dédommagements", a-t-elle ajouté.
Les activistes à moitié nues sur la Grand-Place de Bruxelles risquent des poursuites
Publié le 19 août 2018 à 19h19 , mis à jour le 20 août à 12h58
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