Ce mardi matin, sur les lieux du crime devenus aussi lieux d'hommage où ont été déposées des fleurs pour la mère tuée à coups de couteau dimanche à Evere en région bruxelloise, notre équipe a rencontré une habitante qui se recueillait. Elle habite dans l'immeuble d'en face et elle a tout vu. D'abord, une altercation, puis les coups de couteau, les cris, le sang.
©RTL INFO (Amélie Schildt)
Dimanche après-midi, il fait chaud, la témoin se trouve dans sa cuisine, elle ouvre la fenêtre et voit un homme proche d'une femme avec une poussette. Ils ont une altercation verbale. Puis soudain, elle voit un mouvement de bras. "Je croyais que c'était un coup de poing", dit-elle. Mais c'était un coup de couteau. La femme, mère de trois enfants, prénommée Mounia, s'écroule. "Elle a crié, crié, crié 'Salaud'" alors que le tueur fuyait.
La témoin se rappelle du sang qui gicle, une flaque rouge qui se forme à terre. La mère grièvement blessée retourne vers sa poussette. Ses cris ont fait sortir les gens. A leur fenêtre, puis dehors. "Deux hommes se sont approchés d'elle pour l'aider. Ensuite deux policiers sont arrivés puis beaucoup d'autres. Trois jeunes garçons ont aussi essayé de rattraper l'homme", décrit la dame.
Mounia, 36 ans, s'est éteinte peu de temps après, à l'hôpital.
Selon nos confrères des journaux Het Laatste Nieuws et Sudpresse, le tueur est un homme âgé de 21 ans, qui n'avait aucun lien avec la maman décédée. Toujours selon nos confrères, il est connu de la justice pour plus de 25 délits et souffre de problèmes mentaux. "Il y a des gens capables de tuer, de faire le mal", a conclu l'habitante.
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