Un habitant du quartier, casquette vissée sur la tête, a témoigné au micro de notre journaliste François Genette. Il commence par montrer du doigt un immeuble. "J'habite là, j'étais en train de parler avec un ami qui va ouvrir un restaurant en face. On était en train de discuter des luminaires qui pourraient être mis sur la façade", dit-il. Puis soudain, l'intervention démarre et vient briser le cours tranquille de l'après-midi à quelques encamblures du carrefour Meiser par où transitent des dizaines de milliers de voitures chaque jour.
"On a entendu deux voitures de police arriver très rapidement derrière nous. En moins de 20 secondes, le gars a été touché par deux tirs, se trouvait au sol, la fille avait été retirée et il y avait déjà un robot de déminage. Je dis bien en 20 secondes. Cela s'est passé extrêmement rapidement, ils étaient extrêmement nombreux.
Je défie quiconque de remettre nos services de police en question. C'était Hollywood devant ma porte. Je sais pas qui est ce bonhomme. Il se prend une balle et la petite fille qui pleure à côté. Franchement, ça me fait un peu mal au coeur.
L'homme abattu devait être fameusement blessé parce qu'il ne bougeait plus. On lui a demandé de pousser le sac et il a poussé le sac. Mais il avait vraiment peu de forces, on voyait qu'il était bien atteint", a-t-il dit.
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