Maxime Prévot, le nouveau président du cdH, a rencontré quelques "tuiles" ces dernières semaines avec la perte de majorité au Parlement wallon, l’inculpation de Dimitri Fourny ou le départ de Joëlle Milquet.
Sur le plateau de l’émission "C’est pas tous les jours dimanche", Maxime Prévot a évoqué la décision prise par Joëlle Milquet.
L'ancienne présidente du cdH, qui avait accepté de tirer la liste bruxelloise du cdH à la Chambre lors des prochaines élections, a renoncé. Elle travaille comme conseillère spéciale à la Commission européenne et le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, lui a demandé de s'occuper du suivi des recommandations qui figuraient dans le rapport qu'elle a rédigé, au sujet des victimes d'actes de violence et de terrorisme.
"L’Europe car c’est mieux payé ?"
"Est-ce Joëlle Milquet préfère l’Europe car c’est mieux payé ? On sait qu’elle a des ennuis financiers, ses dépenses en justice lui coûtent beaucoup d’argent depuis son inculpation il y a 4 ans", a demandé Christophe Deborsu sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche."
"Ma réponse va être cash. Non, ce n’est pas pour ces considérations-là", a répond Maxime Prévot. "D’autant moins, qu’en l’occurrence, la fonction de conseiller spécial auprès de la commission n’est pas un emploi rémunéré. Elle est donc dans une démarche dans laquelle, elle souhaite pouvoir légitimement mettre un pied dans la porte pour l’avenir."
Il ajoute: "Le rapport qu’elle a rendu a été salué aux quatre coins de l’Europe. Le président français Emmanuel Macron tient d’ailleurs à la rencontrer. Parmi les conclusions, cela devra amener à ce qu’un poste de coordinateur soit créé en Europe pour pouvoir accompagner tout le principe de l’assistance aux victimes d’actes violents et terroristes. J’imagine qu’elle veut jouer sa carte à ce niveau-là et on connaît tous l’attrait de longue date pour la cause européenne de Joëlle Milquet."
"Joëlle a toujours été claire et transparente"
"C’est uniquement l’attrait de la fonction qui a encouragé Joëlle Milquet à prendre cette décison?", s'est interrogé Chistophe Deborsu.
"Joëlle a toujours été claire et transparente. Le fait d’avoir été contrainte de faire un pas de côté, il y a quelques années, l’a amené à relativiser beaucoup de choses par rapport à l’engagement politique. Elle reste une fervente supportrice des valeurs du cdH à Bruxelles et ailleurs", a déclaré le président du cdH. "Ici, elle avait accepté de remonter au front suite à mon insistance. Comme Joëlle avait la possibilité de se profiler pour une trajectoire professionnelle conforme à ses souhaits, cela aurait été fort égoïste de ma part de l’en empêcher. Faisons en sorte de se mobiliser avec nos valeurs sûres sur Bruxelles."
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