150 établissements horeca de Bruxelles demandent une harmonisation des aides pour survivre. Les aides varient selon les régions: 12.000 euros en Wallonie, 7000 euros à Bruxelles.
Les aides pour les établissements horeca ne sont pas les mêmes en Wallonie et à Bruxelles: 12.000 euros pour la première, 7000 euros pour l’autre. 150 établissements demandent une harmonisation. "Aujourd’hui, on voit que sur Bruxelles les aides ne sont pas à la hauteur de cette capitale, explique Fabian Hermans, administrateur de la Fédération Horeca Bruxelles. Il y a 7000 euros qui ont été donnés à nos entrepreneurs, 12.000 en Wallonie et beaucoup plus en Flandre. On demande au gouvernement bruxellois de soutenir nos entrepreneurs qui ont de l’emploi et qui ont une perte de chiffre d’affaire colossale."
"Il faut savoir qu’aujourd’hui, les hôtels ont perdu plus de 90% de chiffre d’affaire, les restaurateurs, près 75%, et je ne parle pas des traiteurs événementiels, s’alarme Fabian Hermans. Ils sont eux aussi à plus de 95% de perte de chiffre d’affaire."
Les aides sont-elles différentes en fonction du chiffre d’affaire des entreprises?
"En Wallonie, elles le sont, en Flandre aussi. C’est ce que nous revendiquons à Bruxelles. Nos entrepreneurs le demandent, poursuit l’administrateur de la Fédération Horeca Bruxelles. Il faut soutenir ceux qui ont une perte de chiffre d’affaire et qui emploient du personnel. Je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas aider les indépendants qui n’ont pas de personnel. Eux aussi doivent être aidés. Tous les pourvoyeurs d’emploi doivent être absolument soutenus."
"Même si on est en chômage de force majeur, il y a des charges itinérantes qui sont toujours présentes. Pour n’en citer qu’une: l’assimilation du chômage force majeure par rapport aux congés payés devront être payés. Aujourd’hui, nos entrepreneurs ne pourront pas le payer au mois de mars quand la facture va arriver. Il est primordial qu’on soit soutenu par rapport aux équivalents temps pleins que nous avons."
Il n’y a pas de date de réouverture pour l’Horeca pour l’instant. Vous allez pouvoir tenir encore combien de temps?
"Je peux vous dire qu’il y en a beaucoup qui ne tiennent plus et qui font aveu de faillite. Nous travaillons sur le protocole de réouverture actuellement avec les autorités fédérales. On espère avoir une réouverture rapide, mais on attend une perspective du gouvernement parce que c’est nécessaire de nous donner une perspective pour pouvoir rouvrir."
"Les tirelires sont vides. Les poches de nos entrepreneurs sont totalement vides. S’il n’y a pas un soutien de la région bruxelloise à nos entrepreneurs, ça va être une hécatombe sociale, conclut Fabian Hermans. Ce sont 30.000 emplois qui vont être perdus."
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