Le niveau d'alerte de la menace, en Belgique, reste inchangé, du moins pour le moment. Il est toujours de 3 sur une échelle de 4. C'est ce qui a été décidé, hier, en fin de journée après une réunion du Conseil national de sécurité. Cela dit, des mesures supplémentaires ont été prises pour la région de Bruxelles où le risque semble plus élevé. Mathieu col et Didier Clippe dressent un explicatif des mesures.
Il y a des signes qui ne trompent pas et ce vendredi matin, notre capitale semblait un peu plus sous tension. Jeudi soir, le Conseil national de sécurité a fait le point sur les différents éléments et a décidé d’accroître la vigilance sur Bruxelles sur base de nouvelles indications. "Les indications, elles portent seulement sur la présence d’un certain nombre de personnes en Région bruxelloise qui est plausible. Je ne vais pas rappeler le nombre d’enquêtes qui ont été réalisées ces derniers jours, pas seulement à Molenbeek, mais en particulier à Molenbeek, donc il est évident qu’on doit être particulièrement attentif à la présence sur le territoire", a expliqué Didier Reynders, vice-premier ministre, au micro de Mathieu Col pour RTL TVi.
"Il y a des informations, mais pas à partager"
Et lorsque notre journaliste demande à un autre vice-premier ministre s’il y a des informations particulières sur Salah Abdeslam, la réponse qu’il obtient est plutôt directe : "Il y a des informations, mais pas à partager".
"On a décidé d’ajouter un montant de militaires en plus des 500 qui sont déjà prévus"
Depuis que le niveau de la menace a été élevé de 2 à 3, le nombre de militaires mobilisables en rue est passé de 220 à 520 et il a été décidé hier soir d’aller au-delà. "On a décidé d’ajouter un montant de militaires en plus des 500 qui sont déjà prévus", a indiqué Kris Peeters qui a ajouté que le nombre exact n’avait pas encore été décidé.
Justifiée ou pas, la pression s’intensifie sur Bruxelles et elle ne retombera pas tant que Salah Abdeslam n’aura pas été arrêté.
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