Cécile prend le train tous les jours pour se rendre travail et descend dans une gare peu fréquentée. Si peu fréquentée que les personnes chargées d’ouvrir les sorties mercredi matin avaient oublié de le faire et qu’elle est restée bloquée sur le quai pendant plus d’une heure.
Mercredi matin, Cécile, une navetteuse, est restée bloquée durant plus d'une heure dans la gare bruxelloise de Simonis car les portes de sortie étaient fermées.
"Oui, je sais, j’avais mangé un clown au déjeuner, mais j’ai failli le vomir"
Ce jour-là, comme chaque matin, Cécile prend son train à Termonde avec comme direction la gare de Simonis, à Koekelberg, l'une des moins fréquentées de Bruxelles. Lorsqu'elle descend du wagon, la sortie qu'elle emprunte habituellement pour rejoindre son bureau est fermée. Elle tente alors la seconde issue, mais là aussi, les portes sont closes! "En promenade je rigole en mon for intérieur : ‘Imagine que l’autre issue est aussi fermée ! Ha ! Ce serait vraiment énorme ! haha !’ Oui, je sais, j’avais mangé un clown au déjeuner, mais j’ai failli le vomir, lorsqu’arrivée à la seconde issue je me rends compte qu’elle est aussi fermée à clé", écrit la jeune femme dans un post Facebook qui a déjà été partagé de nombreuses fois.
Aucune aide du helpdesk de la SNCB
Cécile appelle alors le helpdesk de la SNCB. La personne qu’elle a au bout du fil lui rit au nez et ne la croit pas. Lorsqu'elle rappelle le même numéro, une demi-heure plus tard, on lui affirme que la gare n'existe pas! La jeune femme, livrée à elle-même, parvient, avec l'aide de son mari à distance, à contacter la police des rails. Elle sera finalement "libérée" par le contrôleur du train suivant arrivé en gare. Contrôleur qui, par manque de temps, refusera de lui rédiger une attestation pour son travail.
La SNCB, contactée par Sudpresse, regrette la situation et affirme que c'est une firme extérieure qui est normalement en charge de l'ouverture de la gare.
Voici le poste complet de Cécile :
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