Le niveau d'alerte concernant les policiers et militaires bruxellois, qui avait été rehaussé à trois le 28 décembre dernier, a été rabaissé à deux, selon l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) suite à une nouvelle évaluation.
Le niveau d'alerte avait été relevé fin décembre en raison d'une "menace possible et vraisemblable, du même style que les attentats de Paris" envers "la Grand-Place de Bruxelles, le Commissariat central de la police de Bruxelles (situé rue Marché au Charbon), les militaires (en uniforme sur la voie publique) et les policiers en uniforme dans l'agglomération bruxelloise".
Le niveau global d'alerte sur l'ensemble du territoire belge a été maintenu quant à lui à trois mais ne porte que sur les lieux à forte concentration de personnes à la suite des attentats de Paris, a expliqué le porte-parole du Centre de crise, Benoît Ramacker. Ce niveau d'alerte implique une vigilance accrue et une présence policière et militaire renforcée, a-t-il ajouté.
Selon le Centre de crise, les enquêtes judiciaires menées en Belgique dans le cadre des attentats de Paris et des informations parvenues aux autorités ont fait apparaître la semaine dernière une nouvelle menace, portant spécifiquement sur les policiers et militaires présents à Bruxelles. Après une nouvelle évaluation de l'Ocam, le niveau d'alerte découlant de cette nouvelle menace a toutefois été ramené lundi à deux, soit au niveau antérieur au 28 décembre.
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