Alors que la commission d'enquête parlementaire sur les attentats terroristes se pose de nouvelles questions à propos du cas d'Oussama Atar soupçonné d'avoir joué un rôle important dans les attaques qui ont frappé Paris et la Belgique, des visites étranges en prison refont surface.
Arrêté par les forces américaines pour être entré illégalement en Irak, condamné en 2005 et emprisonné dans ce pays, ce ressortissant belgo-marocain a été libéré en 2012, renvoyé vers la Belgique avant de quitter le pays fin 2013. Il est soupçonné d'avoir joué joué un rôle de coordinateur et de planificateur des attentats de novembre 2015 et mars 2016, une affirmation qu'il a toutefois démentie dans une lettre à sa mère.
Hier, en commission terrorisme, le chef du comité de renseignement a expliqué qu'Oussama Atar avait rendu visite à un des frères El Bakraoui en prison. Entre 2012 et 2014, il aurait rencontré au moins 20 fois un des kamikazes du 22 mars, alors qu'il était lui-même recherché. Pour pénétrer dans l'enceinte de l'établissement, Atar aurait utilisé de faux papiers. A ce moment-là, il était déjà connu pour radicalisme.
L'homme est toujours introuvable.
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