Le secteur de l'horeca attendait le comité de concertation de ce vendredi avec impatience. Les gouvernements du pays ont finalement annoncé que le "plan été" pouvait se poursuivre et qu'une série de restrictions allaient prendre fin dès le 1er septembre. Plusieurs concernent l'horeca: toutes les mesures sont levées, sauf celle du port du masque lorsqu'on n'est pas à table. À partir du 1er octobre, les discothèques pourront rouvrir et il sera à nouveau possible de danser dans les bars.
Ces levées de restrictions concernent le pays... sauf Bruxelles. Le taux de vaccination plus faible en région bruxelloise a poussé le gouvernement régional à mettre sur pause les assouplissements. Les établissements bruxellois devront ainsi maintenir un nombre limité de personnes par tablée, (8, enfants jusqu'à 12 ans accomplis non compris). L'heure de fermeture obligatoire est bloquée à 1h00 du matin et une distance d'1,5 mètre doit être conservée entre les tables.
La décision fait bondir le monde de l'horeca bruxellois. "Est-ce qu’on va encore laisser mourir pendant des mois tout un secteur qui reste toujours assez bancal pour l’instant? C’est injuste et c’est une catastrophe", a réagi Fabian Hermans, administrateur de la Fédération horeca Bruxelles.
La fédération propose même de rendre obligatoire la vaccination au sein des hôtels, restaurants et cafés. "Il n'y a pas assez de vaccination? Mais ce n'est pas la faute de l'horeca. Ce n'est pas l'horeca le fautif. Là c'est un problème politique. C'est au politique à prendre ses décisions, c'est au politique à prendre ses responsabilités. Et si aujourd'hui on a besoin de l'horeca pour aider à la vaccination, utilisons l'horeca pour aller vers la vaccination", a réagi Fabian Hermans. "Vous savez, nous sommes le premier secteur au niveau de Bruxelles pour l'emploi. On emploie plus de 30.000 personnes. Vous croyez que ces gens veulent retourner au chômage? Je crois que tout le monde veut retourner au travail. Tout le monde veut revivre normalement. Il est grand temps de comprendre que nous devons repartir sur une vie normale".
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