C’est le résultat d’un sondage national réalisé par l'université de Gand pour nos confrères de VTM. Il porte sur la menace terroriste et le ressenti des Belges, qui nous apprend aussi que 44% d'entre nous pensent qu’il y aura un attentat terroriste chez nous dans les prochaines semaines.
L’une des questions posées dans ce sondage, réalisé vendredi après le rabaissement du niveau de la menace à trois à Bruxelles, était: "Qui est responsable?" L’ex-bourgmestre PS de Molenbeek pendant 20 ans, Philippe Moureaux, est un des responsables pour 65% des Belges. Il talonne, niveau responsabilité, la Sureté de l’Etat et la politique d’intégration des gouvernements belges, avec 67%.
En parlant du gouvernement, la communication de Charles Michel est jugée bonne en ces circonstances par 51% des Belges. Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon récolte un 47% et celui de la Justice Koen Geens 35%.
Presqu’un Belge sur deux pense qu’on connaitra un attentat dans les prochaines semaines
Autre question posée : comment qualifiez-vous la menace terroriste? Pour plus de la moitié des Belges (62,3%), elle est sérieuse à très sérieuse. Elle est modérée pour 25% de nos compatriotes et peu sérieuse pour 10,4%.
Près de la moitié des citoyens considèrent d’ailleurs qu’on n’en restera pas à la menace. 44,4% des Belges pensent qu’il y aura une attaque terroriste chez nous dans les prochaines semaines. Les Wallons et les Bruxellois en sont d’ailleurs plus convaincus que les Flamands. "Dans un contexte positif, les gens minimisent la menace et pensent que le risque est pour les autres. Mais dans le contexte négatif que l’on connaît, on craint pour soi et on voit la situation de manière plus négative qu’elle ne l’est en réalité", a expliqué Verolien Cauberghe, professeur à l’université de Gand, à RTLINFO.
Comment vivre alors dans cette atmosphère de risque et de crainte? Le Belge adapte-t-il son comportement? Près de 43% disent être beaucoup plus vigilants dans les lieux publics, un Belge sur quatre fait attention lors des activités scolaires et extrascolaires de son enfant, et un sur 5 se dit plus attentif dans les transports publics.
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