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Plus de la moitié des rails de tram de Bruxelles vont être prochainement remplacés: voici les conséquences pour les riverains

 
 

A Bruxelles, le nombre d'usagers des transports en commun a augmenté de 30% en 15 ans. Résultat: les trams sont plus longs et plus nombreux à circuler. Par conséquence, les rails s'usent plus vite. La STIB doit augmenter sa cadence pour les remplacer.

Dans les dix prochaines années, 150 kilomètres de vieux rails vont être remplacés. En temps normal, 11 kilomètres de voies sont rénovés chaque année, mais hier soir, la société de transports en commun bruxellois a confirmé qu'elle allait accélérer le rythme des travaux. 15 kilomètres seront replacés tous les ans, car depuis plusieurs années, les rails s'usent plus vite.

Il y a deux raisons à cela, selon la STIB: "Il y a plus de fréquence sur le réseau des trams. En quinze ans, on a augmenté de 30% le nombre de kilomètres parcourus. Et puis les trams sont plus grands qu'auparavant. Tout cela provoque une usure plus rapide", explique la porte-parole, Françoise Ledune.

La durée de vie d'un rail, qui était de 30 ans est désormais de 25 ans. L'allongement des trams et l'augmentation des fréquences de passage ont également un impact sur les vibrations et le confort des riverains. Un commerçant explique: "Les trams étant de plus en plus grands, ça fait bouger tout le magasin, à chaque passage. On sent clairement le passage des trams. Et il y en a énormément. Je ne sais pas combien à la minute, mais ça passe".

Les travaux permettent de réduire en partie les vibrations grâce à l'utilisation de caoutchouc. "Il existe des techniques depuis une dizaine d'années qui visent à enrober les voies de caoutchouc, pour empêcher les vibrations et le crissement des voies. Il y a également la pose d'un tapis anti-vibrations qui va être sur le sol, en-dessous de la plaque de béton dans laquelle sont incrustés les rails, qui va dépasser et remonter sur les bords pour empêcher les vibrations de se propager vers les façades des maisons environnantes", détaille Françoise Ledune.

Dans les 10 ans, 150 des 288 km de voies que compte le réseau bruxellois devraient donc être changés si les permis sont accordés dans les temps. La STIB a prévu chaque année 50 millions d'euros pour ces travaux.


 

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