La société de logements sociaux Foyer Jettois veut sanctionner les parents d’enfants délinquants. La sanction peut aller jusqu’à l’expulsion.
Poubelles incendiées, boîtes aux lettres cassées, vitres de voiture brisées, les petits délits se multiplient ces derniers temps aux abords des immeubles du Foyer Jettois sur le site d’Esseghem notamment, comme le relate notre journaliste Olivia François.
Les habitants en ont marre tout comme les gestionnaires de la société de logements sociaux mais, à partir de 2016, les choses pourraient changer. Les mesures cibleraient les jeunes qui commettent des délits à répétition.
Dans un premier temps un courrier serait d’abord envoyé à leurs parents. Une sorte de mise en demeure pour les responsabiliser. Une médiation serait ensuite mise en place avec les services sociaux.
Si les délits se poursuivent, le Foyer Jettois pourrait alors se rendre devant le juge de paix qui pourrait opter pour un renon locatif. Le jeune et sa famille seraient alors obligés de quitter leurs logements.
"Oui à une médiation, non à l’expulsion"
La procédure existe déjà apparemment dans certaines sociétés de logements sociaux mais de manière officieuse. Dans l’ensemble, les locataires y sont favorables. Le syndicat des locataires aussi mais, il nuance: "Oui à une médiation, non à l’expulsion".
Pour le Foyer Jettois, il s’agit d’une question de sécurité. Le conseil d’administration a déjà donné son feu vert comme l’indiquent nos confrères de Sudpresse.
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