D'après nos confrères du journal néerlandophone "Het Nieuwsblad", si le propriétaire de l'immeuble sur lequel a été dessiné un pénis géant souhaite que ce dernier disparaisse, il va devoir en supporter les coûts.
Le conseil communal de Saint-Gilles de jeudi a abordé la fresque illustrant un pénis, dessinée sur un pan d'immeuble de la commune. A cette occasion, les membres du rassemblement baptisé "Touche pas à mon zizi", qui militent pour la conservation de la fresque, ont pu s'exprimer et relayer le fait que leur pétition a recueilli plusieurs milliers de signatures.
Rebondissement: les frais doivent être pris en charge par… le propriétaire
Le bourgmestre de Saint-Gilles, Charles Picqué, a livré de nouvelles informations à propos de l'avenir de la fresque. Le bourgmestre a rappelé que la commune avait choisi de faire enlever le dessin et de le remplacer par une œuvre urbaine plus consensuelle. Charles Picqué a affirmé que les frais d'enlèvement et de remplacement de la fresque seront à charge du propriétaire de l'immeuble.
Les membres du collectif peuvent introduire une demande de permis
Selon le bourgmestre, si des citoyens veulent que la fresque soit conservée, ils peuvent introduire une demande de permis "sur le bien d'autrui". En cas de délivrance, si le propriétaire n'est pas d'accord, il peut "contester le permis auprès des tribunaux".
Le propriétaire aurait déjà récolté 2.000 euros, mais il demande le soutien de la commune dans cette démarche d'enlèvement et de remplacement de la fresque.
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