La police de Bruxelles-Midi a fait appel aux pompiers samedi matin pour secourir un chien enfermé sur un petit balcon rue du Monténégro à Saint-Gilles, selon une information du quotidien La Capitale confirmée par Dorothée Cattrysse, la porte-parole de la zone Bruxelles-Midi. Ce sont des voisins qui ont été alertés par les hurlements du chien, en pleine tempête pendant la nuit.
Les riverains ont appelé les secours pour porter à leur connaissance ce qu'ils considèrent comme un cas de maltraitance animale. Le chien, un American Staff, pleurait durant la nuit, au milieu de la tempête. "Apparemment, le chien n'avait pas mangé depuis plusieurs jours", a fait remarquer Dorothée Cattrysse. "Il est au refuge Veeweyde au chaud. Le propriétaire a été entendu par la police ce matin".
Les policiers qui ont pris en charge l'intervention ont sollicité l'appui des pompiers de Bruxelles. Vers 7h40, samedi, ces derniers ont mobilisé sur place une auto-échelle et leur équipe cynophile Animals Rescue Team, qui s'occupe des renards blessés ou des chats bloqués, a expliqué Walter Derieuw, porte-parole des pompiers de Bruxelles. Ces pompiers sont notamment formés à la prise en charge de chiens agressifs.
Le maître du chien réagit
Face aux nombreuses réactions hostiles à son égard, le maître du chien a contacté la rédaction de RTL info pour donner sa version des faits. "Comme j'habite dans un studio, je laisse toujours la porte du balcon ouverte pour que le chien puisse sortir. Vendredi soir, vers 19h, je suis parti voir de la famille dans la région d'Anvers. Je suis rentré le samedi matin, j'ai pris le train de 7h37 et je suis arrivé vers 9h".
C'est là que le maître, qui préfère rester anonyme "par peur de se faire harceler", a appris que la police et les pompiers étaient intervenus. Il nie les accusations de malnutrition et parle donc d'un accident dû au vent. Il tient à préciser qu'il "ne rentrera pas chez lui sans avoir récupéré le chien". Au refuge, où il s'est rendu, on refuse actuellement de lui rendre Bounty, un chien pour lequel "il s'est toujours battu".
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