Un gros couac au sein de la zone de police Midi à Bruxelles. Seuls deux agents sont habilités à utiliser le radar mobile de la zone, mais l'un est en congé de maladie, l'autre part à la pension. Du coup, plus de flash possible pour les automobilistes qui circulent dans cette partie de la ville, du moins temporairement. C’est une information de Sudpresse développée par Mathieu Langer et Benoit Duthoo pour le RTLinfo 13H.
Chauffards, réjouissez-vous. Faute de personnel compétent, les radars mobiles ne sont plus utilisés depuis plusieurs mois dans la zone de police midi. C’en est donc fini des excès de vitesse et autres infraction de roulage. "Suite à la mise à la pension d’un des policiers du service concerné et à l’accident de travail d’un autre des policiers, il n’y a plus personnes qui a la formation utile pour utiliser et manipuler les radars et les installer", a expliqué Alain Kestemont, conseiller de la zone de police midi, au micro de Mathieu Langer et Benoît Duthoo pour le RTLinfo 13H.
Complètement surréaliste
Ça donne donc lieu à une situation complètement surréaliste. Pourtant devant notre caméra, les automobilistes se sont plutôt dits scandalisés que ravis de ne plus se faire contrôler. "C’est malheureux parce qu’on roule de plus en plus vite et ça fait beaucoup d’accidents", "C’est dangereux, les gens vont rouler de plus en plus vite s’ils savent que les policiers sont occupés ailleurs", ont commenté certains d’entre eux. Dans plusieurs endroits de la zone, les excès de vitesse sont en effet nombreux et agacent les riverains. "On voit des gens qui roulent à fond la caisse sans respecter quoi que ce soit et c’est très souvent", a fait remarquer l’un d’eux.
"Reprendre les contrôles de vitesse qui sont extrêmement utiles"
La zone de police midi ne fait pour l’heure aucun commentaire et en attendant, les autorités s’en remettent au devoir civique de chaque citoyen. "Moi j’insiste beaucoup pour qu’une décision soit prise très rapidement pour former quelqu’un au plus vite afin que l’on puisse reprendre les contrôles de vitesse qui sont extrêmement utiles, notamment sur Anderlecht qui a plusieurs artères qui donnent sur l’autoroute et donc les gens ont tendance, quand ils quittent l’autoroute à continuer à avoir un pied très lourd quand ils rentrent dans Anderlecht", a précisé M. Kestemont.
Une question écrite vient d’être déposée au collège de police pour qu’au plus vite de nouveaux policiers reçoivent une formation adéquate à ces radars mobiles.
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