Près d'un Bruxellois sur deux (48%) se dit "tout à fait prêt" ou "plutôt prêt" à payer plus d'impôts afin d'augmenter la qualité des soins de santé pour l'ensemble de la population, ressort-il des résultats d'un sondage de l'UCLouvain publié jeudi. Ils sont également 83% à considérer que les habitants de la capitale n'ont pas accès aux soins dont ils ont besoin.
Ce sondage mené auprès de 2.000 Bruxellois et Bruxelloises au mois de juin s'intéresse à leur vision de la santé à l'horizon 2050.
À l'heure actuelle, les répondants considèrent que la crise énergétique (46%), la montée des inégalités sociales (43%), le niveau de délinquance (46%) et la montée des populismes (33%) sont les principaux facteurs qui impactent négativement leur santé. Selon un peu moins de 30% d'entre eux, les trois derniers facteurs auront encore des conséquences négatives sur les soins de santé en 2050.
Ils sont également six sur dix à penser que le réchauffement climatique aura un impact négatif "plus important" ou "beaucoup plus important" sur leur santé en 2050. En conséquence, 61% des Bruxellois interrogés se disent prêts à diminuer le financement des soins de santé au profit de la lutte contre le réchauffement climatique.
En revanche, près de la moitié des gens ayant pris part au sondage sont optimistes quant à l'avenir du système de santé. Ils sont en effet 48% à penser qu'il aura évolué "positivement" ou "très positivement" d'ici à 2050.
Enfin, les Bruxellois ont confiance dans la technologie en matière de soins de santé, notamment pour leur permettre de vivre plus longtemps (67%) et de vivre mieux (61%).
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