A Bruxelles, les pompiers ont été confrontés à une intervention inhabituelle ce week-end. Ils ont dû récupérer un gros lézard d'une quarantaine de centimètre dans un parc de la ville. Mais que deviennent ces animaux exotiques capturés ?
Un dragon barbu (plus connu sous le nom de pogona) vient tout juste d’arriver dans un centre de protection des oiseaux et animaux exotiques. Pour retrouver son propriétaire, les soigneurs cherchent une éventuelle puce d’identification.
"Il n’est simplement pas identifié par micro puce. Souvent comme chez les chats, les reptiles, qui sont plutôt rares ou protégés, sont identifiés", indique Nadège Pineau, la responsable de la Ligue royale belge des oiseaux et animaux exotiques.
Dimanche, le gros lézard a été trouvé dans un parc bruxellois par un particulier. De dernier a d’abord contacté la police. Mais c’est une unité spéciale des pompiers qui a pu récupérer l’animal.
"Nous avons une équipe, l’animal rescue team. C’est une centaine de pompiers qui ont été formés pour s’occuper des nouveaux animaux de compagnie, comme les lézards, les oiseaux exotiques, les serpents…", explique Walter Derieuw, le porte-parole des pompiers de Bruxelles.
"Elles déséquilibrent totalement la biodiversité"
Le mois dernier, c’est un Ibis, autre animal exotique, qui a été pris en charge par les pompiers. Ce type d’intervention est de plus en plus fréquent. Cet été, ce sont surtout des tortures terrestres qui ont été trouvées.
"Quand elles sont relâchées dans la nature, le problème est que la plupart du temps, elles ne survivent pas. Elles ne connaissent pas les prédateurs. Elles ne sont pas adaptées à nos températures, mais quand elles survivent et qu’elles s’adaptent à notre environnement, c’est problématique, car elles déséquilibrent totalement la biodiversité. Elles peuvent poser problème par rapport à nos espèces indigènes", précise Nadège Pineau.
Le dragon barbu récupéré dimanche va rester ici pendant au moins 15 jours, le temps que son propriétaire se manifeste. Passé cette date il sera mis à l’adoption. A la ligue royale belge des oiseaux et animaux exotiques, une cinquantaine d’individus attendent d’être placés.
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