A cause de la menace qui plane particulièrement sur la capitale, de nombreuses personnes préfèrent passer le réveillon chez eux afin d'éviter les risques. Les restaurants bruxellois vont subir les conséquences de cette "prudence". Céline Gransart a tenté d'en savoir plus auprès de Philippe Trine, président de la section restaurant de la fédération Horeca, sur les ondes de Bel RTL.
La menace terroriste semble avoir un impact sur le réveillon du Nouvel An. Pour beaucoup de Belges, les célébrations se feront à la maison ou chez des amis. Les restaurants peinent souvent à remplir leur salle. A Bruxelles, un établissement sur deux sera fermé le 31 décembre. "Ils ne vont pas prendre le risque d'avoir du personnel et beaucoup de frais pour avoir très peu de fréquentation. Je suppose que les gens sont prudents et se disent que s’ils font ça gentiment en famille, il y aura moins de risques que dans un établissement où il y a beaucoup de monde. Ils n'ont pas envie de sortir tout simplement. Cette année est empreint d'un certain pessimisme. Il y a une ambiance qui n'est pas bonne du point de vue international. Ca ne donne pas envie aux gens de s'amuser et ça doit se ressentir dans notre métier", a expliqué Philippe Trine, président de la section restaurant de la fédération Horeca, au micro de Céline Gransart pour Bel RTL.
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