Un véhicule de la Croix-Rouge a été incendié à Woluwé-Saint-Lambert samedi soir vers 22h. Il s’agit d’un acte volontaire.
Plusieurs suspects ont été identifiés par les services de police, a indiqué à Belga le bourgmestre de cette commune bruxelloise, Olivier Maingain. Il s'agit de jeunes qui sont déjà connus pour des délits. La police dispose de témoignages et d'images de caméras de vidéo-surveillance, mais l'enquête doit toutefois encore se poursuivre, selon le bourgmestre. "Plusieurs témoins ont en effet aperçu, peu avant les faits, des jeunes qui se promenaient avec des bidons", a précisé Gilles De Schepper, responsable des secours de la Croix-Rouge à Woluwe-Saint-Lambert.
Les membres de l'organisation humanitaire sont révoltés. Ils se voient privés d'une partie de leur matériel très utilisé pour lutter contre l'épidémie. "On est depuis un mois et demi aux cliniques Saint-Luc dans le pré-tri, on est depuis deux semaines, jour et nuit à Saint-Luc pour donner un coup de main au niveau des urgences en brancardage, on est aussi à Saint-Pierre depuis quelques semaines", liste Gilles De Schepper. "On est dans une période où on a besoin de tout notre matériel. Clairement, ça met un frein à certaines de nos activités."
Le responsable de la cellule secours est affecté par cet incendie volontaire. "D’un côté, je ressens de la colère car il faut savoir qu’on est tous bénévole et c’est le temps de nos bénévoles qui part en fumée, je ressens aussi de l’incompréhension. Je ne comprends pas qu’on puisse s’en prendre à un véhicule de secours, surtout de la Croix-Rouge qui est tout de même mondialement connue."
Le responsable ajoute néanmoins que la Croix-Rouge continuera d’effectuer toutes ses missions. "On sera toujours là, clairement, quoi qu’il arrive", promet Gilles De Schepper.
La Croix-Rouge a ouvert une cagnotte pour rassembler des fonds afin de remplacer ce véhicule.
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