Les auteurs des faits ont publié la vidéo sur les réseaux sociaux. La police, qui a découvert ses images, a ouvert une enquête. Mais les suspects n'ont toujours pas été interpellés.
Les faits se seraient déroulés rue André Baillon, dans la commune bruxelloise de Forest. Un viol collectif filmé et diffusé la semaine dernière sur les réseaux sociaux. La police de Bruxelles est taguée dans la vidéo. Le parquet lance l’enquête.
"Sur la vidéo, apparemment, on verrait une jeune fille qui subirait des relations sexuelles de la part de plusieurs jeunes hommes", indique Sarah Durant, porte-parole du parquet de Bruxelles. "Ça a été filmé et diffusé ?", interroge notre journaliste. "Oui, c’est d’ailleurs comme ça que le parquet de Bruxelles a pris connaissance de ces faits."
La vidéo circule rapidement et fait de bruit dans la communauté congolaise. Sur les réseaux toujours, lors d’un entretien avec un influenceur, l’un des auteurs présumés se défend d’abord d’avoir forcé la jeune fille : "La fille était d’accord, elle a dit ‘moi ça ne me dérange pas’. On l’a violée et alors ça fait quoi ? Si on l’a violée, alors c’est vous les justiciers ?"
Un autre auteur présumé a lui décidé de se rendre à la police vendredi dernier et présente ses excuses. "Je tenais d’abord à m’excuser envers la famille de la fille parce que, ce qui s’est passé, je ne suis pas du tout fier de ça", déclare-t-il.
Jusqu'à 10 ans de prison si le viol est reconnu
Ils étaient entre 5 et 8 hommes, avaient loué un Airbnb à Forest pour faire la fête. Cette nuit-là, tout le monde était drogué au gaz hilarant, protoxyde d'azote, y compris la victime dont on ne connait pas l’âge, mais qui est majeure.
"Pour cette infraction de diffusion d’images non-consensuelles, ils risquent une peine d’emprisonnement de 6 mois à 5 ans, qui pourrait peut-être s’aggraver s’il s’avère que la victime est mineure", explique Sarah Durant, porte-parole du parquet de Bruxelles.
5 ans pour la diffusion, 5 à 10 ans si le viol est reconnu. Le parquet reste très discret parce qu’a priori les auteurs sont toujours libres. La victime a porté plainte.
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