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Violente bagarre dans un Colruyt de Jette: le suspect qui s'était caché dans les toilettes remis en liberté

Violente bagarre dans un Colruyt de Jette: le suspect qui s'était caché dans les toilettes remis en liberté
Photo envoyée par Frédéric H. via la page Alertez-nous
 
 

Le suspect qui avait été interpellé suite à une violente bagarre vendredi soir dans un Colruyt de Jette, a été remis en liberté, indique ce samedi le Parquet de Bruxelles. Hier soir, une violente altercation a éclaté entre trois personnes, pour une raison encore inconnue, dans le Colruyt de la rue Léopold à Jette qui fermait ses portes à 21h00. Deux personnes ont été poignardées par un individu qui s'est retranché dans les toilettes du magasin.


Deux blessés graves

Arrivés sur place, les secours ont donné les premiers soins aux deux personnes blessées, allongées par terre. Elles ont ensuite été emmenées à l’hôpital. Au moment des faits, l’une des victimes se trouvait en danger de mort. L’autre victime était grièvement blessée mais ses jours ne sont plus en danger.


Il aurait été insulté et provoqué par les deux victimes

Quant à l’homme qui s’était retranché, il s'est rendu rapidement et il a été interpellé par la police et conduit au commissariat. Le suspect, un homme né en 1983, a déclaré pendant son audition aux services de police qu’il aurait été insulté et provoqué par les deux victimes, suite à quoi une bagarre aurait éclaté. "La situation aurait escaladé et le suspect aurait blessé les deux personnes avec un couteau", précise le Parquet, qui indique qu'il s'agirait en fait d'un canif.


Libéré et inculpé de coups et blessures

Il a été entendu cet après-midi par le juge d’instruction. "Les deux victimes n’ayant pas encore été auditionnées, il ressortirait déjà du dossier que l’inculpé aurait été agressé violemment par les deux victimes", ajoute le Parquet, qui précise que le suspect n’a pas de casier judiciaire.

Le suspect a été libéré et inculpé de coups et blessures avec séjour illégal et port illégal d’armes, "eu égard à une possibilité de légitime défense et à tous moins de provocation qui serait déjà établie". L’enquête se poursuit.


 

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