A partir du mois d'octobre, Gand sera la première ville d'Europe à effectuer systématiquement des tests pratiques sur la discrimination au logement sur le marché locatif, lit-on mardi dans De Standaard. La ministre flamande du Logement Liesbeth Homans (N-VA) n'est cependant pas partisane de telles méthodes.
Une trentaine de volontaires seront chargés de vérifier systématiquement s'il existe des cas de discrimination. Cela se fera en se renseignant à deux reprises sur la disponibilité d'un bien à la location: une fois avec un locataire potentiel au nom à consonance étrangère et ensuite ou d'abord avec un patronyme flamand. Si les réponses apportées ne sont pas les mêmes, le cas de discrimination sera alors avéré.
La ministre flamande du Logement plaide plutôt pour une autorégulation du secteur. Liesbeth Homans invite celui-ci à faire des propositions pour lutter contre ce phénomène. Elle ne souhaite pas qu'une décision émane des autorités pour le moment et rappelle que tout un chacun est en mesure de porter plainte s'il le désire.
Selon le chercheur de l'université de Gand qui supervisera les tests, les victimes ignorent souvent qu'elles sont face à un cas de discrimination. On leur répond seulement que le bien est déjà loué. Porter plainte n'est alors pas le meilleur moyen pour lutter contre ce phénomène, estime Koen Van der Bracht.
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