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Fanny, poignardée dans un train, avait déjà porté plainte contre son agresseur

  • Rencontre des proches de Fanny, agressée dans un train aujourd''hui

  • Une jeune femme de 30 ans poignardée par son ex dans un train

  • "Je me sens tout le temps en danger, je vis dans la peur"

 
 
 

Ce jeudi, Fanny, une athlète affiliée Royal Royal Cabw, basé à Nivelles, a été poignardée dans un train en direction de Bruxelles. L'auteur est toujours activement recherché et une enquête a été ouverte. Fanny a pu sortir de l'hôpital durant l'après-midi. Ce tragique fait divers rouvre le débat du harcèlement. Selon Fanny, elle avait déjà porté plainte à plusieurs reprises contre son agresseur et ex-compagnon. Une information que confirme la police de Nivelles qui dit avoir reçu 6 plaintes au cours des derniers mois de la part de Fanny. La police de Nivelles dit être consciente de la difficulté d’empêcher ce genre de fait et informe "qu'à chaque fois qu’on a été appelé, On est intervenu. Malheureusement, on ne pouvait pas l’arrêter pour les faits qui lui étaient reprochés à ce moment là. Quand on l’a convoqué, il n’a pas répondu. C’est au Procureur du Roi de mettre le dossier à l’instruction."

Ça ne devait pas arriver

Fanny raconte à notre micro: "C'est déplorable, car cela fait 6 mois que je me rapproche des autorités, de la police pour dire que je suis en danger. Je n'arrive pas à vivre normalement. J'ai arrêté mon travail, l'entrainement, ma carrière sportive. Tout ce qui m'était cher pour vivre cachée, dans la peur. Il a eu raison de moi aujourd'hui car il m'a retrouvée dans le train. Ça ne devait pas arriver." Pour autant, Fanny ne perd pas espoir: "Je continue de faire confiance en la justice belge. Un moment, je me suis laissée croire que c'était peut-être parce que je suis une personne de couleur, une étrangère mais je ne veux pas y penser. Je veux juste me dire que c'est dû aux lenteurs administratives."

Elle poursuit: "J'espère qu'on va l'arrêter. J'espère que pour toutes les autres femmes, ce sera pareil. J'espère que la violence va être stoppée, que des mesures de coercition doivent être prises directement pour ce genre de cas d'harcèlement."

Une vidéo postée sur Facebook

Fin janvier, Fanny Appes publiait déjà une vidéo sans équivoque sur son compte Facebook (vidéo au bas de l'article). On peut y voir son ex-compagnon en train de la harceler en pleine rue.

Elle avait accompagné cette vidéo du message suivant: "Victime de harcèlement depuis 6 mois, aujourd'hui je n'ai plus la force de tenir toute seule. Après plusieurs plaintes déposées, rien n'est fait de manière concrète pour éloigner cet homme de moi. La police me fait comprendre qu'il s'agit de la lenteur des procédures. Je comprends tout à fait cela, mais pourquoi des mesures directes de coercition ne sont pas prises directement d'abord pour protéger les femmes ? (...) Aujourd'hui il a voulu me percuter avec une voiture et demain sûrement peut-être ce sera l'acide qu'il utilisera...", écrivait-elle. 

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