Le service public fédéral Finances et la Régie des bâtiments ont inauguré mardi à Vilvorde le nouveau laboratoire des douanes et accises, en présence du vice-Premier ministre Jan Jambon et du ministre des Finances Johan Van Overtveldt.
"Le laboratoire des douanes et accises du SPF Finances avait un besoin urgent de nouveaux locaux. La Régie des bâtiments a dès lors récemment investi dans un nouvel espace de travail à Vilvorde, qui a été complètement aménagé en fonction des besoins du laboratoire. Le projet représente un budget de quelque 5,7 millions d'euros. Le site est facilement accessible, ce qui représente un avantage non négligeable pour le laboratoire qui réalise, chaque année, de 15.000 à 20.000 analyses provenant d'un peu partout en Belgique", a indiqué le ministre chargé de la Régie des bâtiments, Jan Jambon.
Le nouveau laboratoire fonctionne depuis avril 2018. Auparavant, le laboratoire était installé à Louvain dans un bâtiment qui présentait de sérieux problèmes techniques et de sécurité. Le conseil des ministres a alors décidé de procéder à l'achat du bâtiment Akzo Nobel à Vilvorde pour reloger le laboratoire central des douanes du SPF Finances. Au total, 25 personnes travaillent dans le labo.
Le personnel y effectue des analyses chimiques. Les collaborateurs sont notamment amenés à analyser des échantillons de carburant pour détecter une éventuelle fraude au diesel ou encore analyser de nouvelles bières lancées sur le marché belge afin d'en mesurer l'extrait original et ainsi calculer les droits d'accises.
"La nouvelle infrastructure nous permet non seulement de traiter un plus grand nombre de contrôles de manière automatique mais également de détecter de nouvelles tendances dans le domaine des produits illégaux ou frauduleux. Le labo fait par ailleurs partie du réseau des laboratoires de douanes européens", s'est réjoui le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt.
"Plusieurs laboratoires européens échangent en effet leurs connaissances. Des découvertes faites en Allemagne et en France peuvent ainsi être analysées ici et inversement", souligne le porte-parole du SPF Finances, Francis Adyns.
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