La veuve du militaire extrémiste Jürgen Conings, dont le cadavre a été retrouvé dimanche dans un bois du Limbourg après cinq semaines de recherches, est partagée entre le soulagement et le deuil, a expliqué son avocat Bert Partoens, lundi dans De Ochtend (Radio 1, VRT).
"Ma cliente a été prise dans une tempête énorme. Ses sentiments sont partagés. D'une part, elle est soulagée de voir la situation finalement clarifiée mais, d'un autre côté, elle est en plein deuil après ce qu'il s'est passé", a commenté Me Partoens. Mme Conings avait encore été interrogée vendredi par les enquêteurs. "Pour toute clarté: elle n'a jamais été inculpée et elle n'a rien à voir avec les plans que Jürgen Conings a pu avoir", a souligné l'avocat. L'autopsie n'a pas encore dévoilé ses résultats mais, selon le parquet fédéral, elle devrait probablement révéler qu'il s'agit d'un suicide par arme à feu.
L'homme de 46 ans, qui figurait sur la liste des terroristes et extrémistes de droite de l'Ocam et était armé, avait laissé une lettre d'adieu dans laquelle il menaçait de s'en prendre à des symboles de l'État ainsi qu'à des personnalités, dont le virologue Marc Van Ranst. Interrogé sur les théories du complot qui fleurissent sur les réseaux sociaux, l'avocat a coupé court: "Je n'ai actuellement aucune raison de douter de l'enquête", a-t-il tranché.
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