La commune côtière de Knokke-Heist n'autorisera pas la venue de touristes d'un jour aussi longtemps que le pays suera sous la vague de chaleur, a confirmé lundi le bourgmestre Leopold Lippens (CD&V). Avec 30°C à la mer et jusqu'à 36°C dans le reste du pays lundi, les touristes d'un jour à la recherche d'un peu de fraîcheur ne sont plus les bienvenus à Knokke depuis dimanche. Les habitants de la commune, propriétaires d'une seconde résidence, touristes de plusieurs jours et travailleurs peuvent, eux, encore s'y rendre.
Une preuve demandée à l'arrivée dans la commune
Durant la vague de chaleur nationale, toute personne devra se munir d'une preuve justifiant son déplacement à Knokke (carte d'identité, réservation d'hôtel, attestation d'emploi...). Sans bonne raison, les arrivants seront forcés de faire demi-tour. La police procède à des contrôles aux accès menant à la station balnéaire, ce qui a provoqué dimanche d'importants embarras de circulation.
"Plus en mesure de garantir la sécurité"
Le bourgmestre de Knokke avait appelé vendredi à ne pas se rendre à la Côte pour le week-end, menaçant de fermer la station balnéaire aux touristes d'un jour en cas de trop forte affluence. Face à l'importante fréquentation samedi et à plusieurs incidents, Leopold Lippens avait décidé d'interdire l'accès à sa commune dès dimanche pour les touristes d'un jour. Cette décision est prolongée jusqu'à la fin de la vague de chaleur. "Si je permets aux gens de continuer à venir, je ne serai plus en mesure de garantir la sécurité", justifie le maïeur.
Possible d'aller à Blankenberge
À Blankenberge, où une importante bagarre avait éclaté samedi sur la plage, les touristes d'un jour n'étaient plus non plus les bienvenus dimanche mais le sont à nouveau ce lundi.
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