La police de Knokke est confrontée depuis plusieurs jours à des rassemblements de jeunes improvisés sur la plage et la digue. Des centaines adolescents se retrouvent le soir dans l'espace public. Plus d'une centaine de procès verbaux ont déjà été dressés.
Des groupes d'adolescents, âgés de 13 à 18 ans, ont à nouveau occasionné des nuisances sur la digue et la plage de Knokke-Heist hier soir. Ils viendraient du Brabant wallon ou de Wallonie. Aucun fait grave n'a été signalé selon la zone de police de Damme/Knokke-Heist qui a toutefois dressé plusieurs procès-verbaux mais aussi infligé des sanctions administratives communales (SAC) pour infraction aux mesures sanitaires.
La station balnéaire a dû faire face ces derniers jours à plusieurs centaines de jeunes qui déambulaient non seulement sur la digue et la plage mais aussi dans les dunes et les parcs. Ces adolescents sont souvent à l'origine de nuisances et ne respectent pas toujours les règles sanitaires. Certains boivent beaucoup, jusqu'à trébucher sur la route ou s'endormir dans le sable ou sur la digue. Quatre mineurs d'âge, en état d'ivresse avancé, sont hospitalisés.
"Ils ont cassé des chaises, des tables"
Les habitants se demandent où sont les parents. "Nous avons des résidents ici, un couple avec enfant. Nous les avons appelés pour leur dire ce qu'il s'était passé. Les jeunes ont sauté du premier étage vers le bas, ils se sont accrochés à la terrasse et la dame a juste dit: 'Ils viennent se faire f*** ici à Knokke pendant trois jours, alors il faut nous laisser tranquille, c'est tout'", confie Manu Saenen, habitant de Knokke.
Des bars de plage ont également fait l'objet d'actes de vandalisme à plusieurs reprises cette semaine. Glenn Van Hoeck, gérant d'un bar de plage, confie qu'il a chaque jour 600 euros de dégâts à payer. "Ils ont essayé d'entre dans le bar. Ils ont cassé des chaises, des tables et volé des oreillers. Caca, pipi partout. Ce n'est pas possible de faire ça."
Plusieurs procès-verbaux ont ainsi à nouveau été dressés dans la nuit de vendredi à samedi pour infraction aux règles sanitaires tels que les rassemblements importants et pour violation du couvre-feu. D'autres infractions comme le fait d'uriner sur la voie publique ou le tapage ont donné lieu à des sanctions administratives communales mais aucun fait de nature criminelle n'a été signalé, selon les forces de l'ordre qui dresseront lundi un bilan des infractions constatées pendant les vacances de Pâques.
En date du 9 avril, la police avait déjà dressé plus de 100 procès-verbaux dont 89 pour des rassemblements.
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