Un Géorgien, âgé de 27 ans, a été appréhendé et entre-temps placé sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction dans l'affaire du spectaculaire cambriolage d'une filiale de la banque BNP Paribas Fortis à Anvers, a indiqué mardi en fin d'après-midi le parquet d'Anvers. Le jeune homme comparaîtra vendredi devant la chambre du conseil. Le parquet ne souhaite pas faire davantage de commentaires sur l'affaire.
L'enquête est toujours en cours. Une firme spécialisée dans l'entretien des égouts et la société gérant les conduites d'eau sont, entre autres, venues sur place pour assister les enquêteurs. Ce serait en effet depuis les égouts que les auteurs auraient atteint la salle des coffres, en passant par des tunnels.
Les voleurs en cavale depuis dimanche
La police a pu constater dimanche que les voleurs présumés avaient pénétré dans la salle des coffres par un trou dans le sol de cette salle, relié aux égouts. Différents coffres avaient été forcés. Des auteurs, il ne restait alors déjà aucune trace, que ce soit sur les lieux des faits ou là où débouchait un autre tunnel creusé depuis l'égout, dans la Nerviërsstraat.
Le butin potentiel reste inconnu.
Un plan minutieux mais risqué
Tout semble indiquer que l'attaque était bien préparée. Dans les égouts, différents objets ont été retrouvés, dont un matelas. L'opération aurait pourtant été assez périlleuse, selon l'ingénieur Els Liekens d'Aquafin, société flamande qui gère l'infrastructure de traitement des eaux usées. S'exprimant lundi matin sur les ondes de Radio 2, elle a indiqué que les tuyaux des égouts sont de taille très variable à cet endroit, ce qui veut dire qu'ils peuvent rapidement se remplir en cas de pluie, par exemple. Dans une telle situation, il aurait été dangereux d'y circuler, d'autant plus que des quantités dangereuses de gaz provenant des eaux usées peuvent s'y accumuler, selon elle. Le fait de creuser des tunnels depuis les égouts peut aussi causer des affaissements.
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