Scènes d'horreur hier soir à Wijnegem, en province d'Anvers. Un policier a tué sa femme avant de se donner la mort. Quelques minutes plus tôt, il avait assassiné leurs deux enfants au domicile familial. Les enquêteurs ignorent pour l'instant les raisons de ce geste.
C’est tout un quartier qui est encore bouleversé par le drame de ce jeudi soir. Peu avant minuit, un policier qui officie à Anvers a tué sa femme par balles, avant de tenter de se donner la mort. Quelques minutes auparavant, il venait de tuer les 2 enfants du couple, un garçon de 9 ans et une fille de 11 ans, au domicile familial. Sur les réseaux sociaux, les voisins n'en reviennent pas. L'épouse était bien connue dans le quartier puisqu'elle y tenait un café. "C'est si difficile à croire, je n'allais plus au café mais je les connaissais tous si bien", peut-on lire.
Le policier a-t-il utilisé son arme de service?
Le couple avait passé la journée à Overijse pour soutenir Tosh van der Sande, le coureur local, sur une étape de la flèche brabançonne. C’est là-bas que le couple aurait commencé à se disputer. "Ils allaient toujours assister à des courses dans le coin. Hier, ils ont été assister à l’étape ensemble", indique le bourgmestre.
L’enquête doit encore préciser si le policier a bien utilisé son arme de service. Les agents de la police anversoise n'ont pas automatiquement l'autorisation d'emporter chez eux, après le travail, leur arme de service, indique le corps de police jeudi.
"Il faut pour cela avoir le feu vert du psychologue du corps, du service de surveillance interne ainsi que des instructeurs chargés de la formation aux armes", précise le porte-parole Willem Migom."Ensuite, c'est le chef de corps qui décide. Celui qui emporte son arme de service sans autorisation risque une procédure disciplinaire".
Si des barrières existent donc a priori, il n'est pas évident de contrôler le respect de ces autorisations, "vu le morcellement des heures de service et des shifts". Il n'est pas encore certain que des mesures de sécurité supplémentaires seront prises au sein de la police anversoise. "L'enquête doit d'abord déterminer ce qu'il s'est passé précisément" à Wijnegem "et si c'est bien son arme de service que l'agent a utilisée", indique-t-on à la police locale.
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