Pour ceux qui prennent l'avion, l'aéroport de Charleroi a décidé de lutter contre le stress de ses passagers. Un aéroport, c'est bruyant, il y a beaucoup de monde qui court dans tous les sens. L'idée est donc de permettre aux passagers d'être plus détendus.
L’aéroport de Charleroi, à Gosselies, est une véritable fourmilière près de 20h sur 24. Trente mille passagers passent ici chaque jour. Y arriver, se garer, enregistrer les bagages, être contrôlé et enfin embarquer…de quoi générer du stress. Toute autre ambiance près du piano. Un instrument placé comme anti-stress. Juste avant de décoller, Simone et Rifka, deux enfants, passent le temps et surtout partagent un moment de détente. Aux premières loges, Marie-Elisabeth est ravie: "La musique, ça adoucit un petit peu."
Un hôtel à proximité
Autre idée pour réduire le stress, construire un hôtel juste à côté de l’aéroport, même s’il en existe déjà cinq dans les environs. Jean-Jacques Cloquet, administrateur-délégué de Brussels South Charleroi Airport, était au micro du RTLinfo 13H: "Il y a pas mal de passagers qui prennent finalement les dernières navettes du soir et qui dorment dans le terminal. Quand on fait des enquêtes, ces gens souhaiteraient avoir un hôtel, de deux ou trois étoiles, très proche et où ils pourraient aller à pied se reposer avant de prendre l’avion."
Moins de stress, moins de problèmes
Un projet moins lointain: enregistrer ses bagages la veille du décollage. "On se dit que pour des gens qui habitent dans un rayon de 30 à 50 kilomètres, il y a quand même un pourcentage non négligeable, ils pourront à partir du mois de novembre venir la veille au soir enregistrer leur bagage et venir le lendemain avec moins de stress", dit Jean-Jacques CLoquet. Vincent Grassa, porte-parole de l’aéroport ajoute: "Être stressé peut faire oublier certaines choses, peut amener une certaine agressivité. Pour éviter cela, nous préférons voir partir les gens dans la zenitude la plus complète."
Ces mesures pourraient également aider à apaiser les angoisses liées à l’avion partagées par 10 à 30% des passagers.
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