Un cafetier de Châtelet affiche son ras-le-bol et sa détresse suite à la fermeture de son établissement imposée par la crise sanitaire. Il a placé, début de semaine, sur la vitrine de son café, une bâche de 10 mètres de long, sur laquelle est notamment indiqué le message suivant: "Non-essentiel pour le gouvernement mais essentiel pour nous, nos clients et notre famille".
"La bâche est faite pour interpeller"
C'est un véritable appel à l’aide lancé par Laurent Vandeloise, le patron du "K’fé le club": "Dès qu'elle a été apposée, j'ai de nombreux clients qui nous ont appelés, en disant, Laurent, tu vends, ça ne va pas, tu ne t'en sors pas, t'es en faillite?". J'ai dit non, rassurez-vous, lisez bien entre les lignes, la bâche est faite pour interpeller", explique-t-il.
"Le relationnel, c'est essentiel pour nous"
Il dit arriver à l'agonie et selon lui se posent deux choix: rouvrir ou mourir. "Il faut maintenant d'autres aides ou d'autres solutions pour qu'on puisse continuer". Il considère sa profession comme essentielle: "Le relationnel, tout ce qui est social, ce qu'on entretient à l'intérieur de notre établissement, c'est essentiel pour nous".
Trois autres indépendants de l’entité ont décidé de rejoindre le mouvement et vont poser une bâche identique sur les vitrines de leurs commerces.
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