Après l'évacuation par la police pendant la nuit de jeudi à vendredi d'un piquet de grève de la FGTB du centre logistique Métro à Izegem, d'où partent des camions de marchandises de l'entreprise Vandemoortele, les travailleurs se sont rabattus sur l'usine de Seneffe et l'ont bloquée. La FGTB demande toujours a réintégration de son délégué licencié en décembre dernier.
Le mouvement social chez Vandemoortele à Seneffe a repris vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi. Les travailleurs ont bloqué le centre logistique d'Izegem, en Flandre occidentale, d'où partent des camions de marchandises du groupe alimentaire Vandemoortele. Mais la direction a prévenu la police qui a imposé aux militants, qui étaient sur la voie publique, de quitter les lieux.
"Nous nous sommes dès lors rabattus sur l'usine de Seneffe", a indiqué Michèle Duray de la FGTB Horval. "Là aussi, la police a été prévenue par la direction. Les agents sont venus constater que nous avions mis sur pied un piquet de grève et que nous exercions notre droit de grève. Pour l'heure, l'usine est donc fermée. Un piquet est resté sur place. Il n'est pas sur la voie publique et les travailleurs sont rentrés chez eux. Nous attendons un signal de la direction."
Une action de blocage par les travailleurs avait déjà eu lieu chez Vandemoortele en janvier dernier. La FGTB réclame la réintégration d'un délégué licencié, sans motif pour le syndicat, le 22 décembre dernier. La direction avait, de son côté, indiqué en décembre que "le licenciement intervenu le 22 décembre est uniquement lié au comportement inacceptable du technicien et n'a pas de lien avec le mandat syndical."Une réunion entre syndicats et direction est programmée le vendredi 23 février. "Nous restons sur nos positions et demandons la réintégration", a précisé Michèle Duray. "Je ne peux pas encore dire si le mouvement de blocage initié vendredi sera poursuivi. Ca dépendra des travailleurs", a-t-elle ajouté.
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