Cette semaine, les habitants d'Estinnes, de Nivelles ou de Binche ne doivent donc pas s'étonner de voir débarquer un para-commando près de leur domicile et voir des engins de l'armée voler à basse altitude.
Ce jeudi, nos paras ont mené une opération de libération d’otages au collège Notre-Dame d’Estinnes, dans le cadre d'un vaste exercice militaire organisé depuis plusieurs jours. L'opération fut bien évidemment très spectaculaire.
L'action directe des militaires belges est lancée. L'objectif: la libération de 9 militaires français pris en otage par une milice. Les soldats commencent l'opération en descendant des hélicoptère NH90 en plein vol stationnaire.
Les militaires s'élancent et vont au contact. A l'intérieur, chacun doit tenir sa position et avancer selon les règles étudiées jusqu'aux otages qui sont sains et saufs.
"On doit être certains que les gens qu'on libère sont bien des otages"
"L'élément d'assaut du deuxième bataillon commando a investi le bâtiment. Il est en train de faire la fouille et libérer les otages. Ensuite, il y a toute une procédure spécifique qui se met déroule. On doit être certains que les gens qu'on libère sont bien des otages", explique Thierry Landas, lieutenant-colonel et chef de corps du deuxième bataillon commandos.
Un scénario identique impliquant nos militaires s'est réellement déroulé en 1978 au Congo, appelé alors le Zaïre. "Les circonstances sont toujours différentes. On doit toujours s'adapter, voire quelle est la menace et quels sont les autorisations, nos alliés et nos adversaires", précise Marc Thys, général-major de la composante terre de l'armée belge.
La population a réservé un bon accueil aux militaires qui ont envahi la région depuis plusieurs jours. Les otages ont finalement été libérés et emmenés par les paras belges en sécurité loin de la zone d'affrontement.
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