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13 migrants découverts dans un camion-citerne à Tertre: une fois relâchés, 6 d'entre-eux ont troublé l'ordre public

13 migrants découverts dans un camion-citerne à Tertre: une fois relâchés, 6 d'entre-eux ont troublé l'ordre public
 
 

Le chauffeur de poids lourd n'en revient toujours pas. La citerne de son camion renfermait 13 migrants au milieu du contenu de départ, une espèce de litière pour chat, rapporte notre journaliste Sébastien Debock.

Le conducteur du camion se présentait à l'accueil du site Yara de Tertre, un site classé Seveso, quand il a entendu des bruits sourds en provenance de sa citerne. Le chauffeur a appelé les gardes et ensemble ils ont sont tombés nez à nez avec 13 hommes, 13 migrants venus d'Iran, d'Irak et du Kurdistan.

Le chauffeur, lui, venait de la Haute-Loire en Auvergne, soit une nuit complète de route pour rejoindre Mons.


Relâchés... et à nouveau arrêtés pour trouble à l'ordre public

Une fois extraits de la citerne, les migrants ne savaient absolument pas où ils étaient. Après leur audition par la police boraine, l'Office des étrangers a été informé et les treize hommes ont reçu l'ordre de quitter le territoire.Les migrants ont tous été retenus dans les locaux de la police boraine, selon cette dernière. L'Office des Etrangers leur a délivré des ordres de quitter le territoire dans les sept jours. Les individus, dont l'un était déjà en possession d'un ordre de quitter le territoire français, ont ensuite pu quitter progressivement les locaux de la police.

Les six Iraniens se sont alors rendus dans un "McDonald" tout proche où ils ont importuné le personnel et les clients. Les six hommes ont dès lors à nouveau été interpellés pour troubles à l'ordre public avant d'être une deuxième fois relâchés. Selon la police boraine, le groupe, au moment de quitter ses locaux, a indiqué qu'il souhaitait se renseigner sur les droits des migrants.

Les 13 hommes auraient pour l'heure quitté le périmètre de la zone de police boraine. Aucune information quant à leur destination n'a été communiquée. Le chauffeur roumain du camion a pour sa part été entendu par la police judiciaire fédérale de Mons.


 

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