Trois Carolos ont été présentés à un juge d'instruction, ce mercredi, après le démantèlement d'un trafic d'armes à feu, a indiqué le parquet de Charleroi, confirmant une information du site Internet Sudpresse.
L'un des suspects aurait falsifié une licence légale de la Région wallonne pour acheter des armes en Allemagne et les écouler, via un "commercial" dans la région de Charleroi. Plus de 200 armes seraient concernées.
Le fabricant d'armes allemand a alerté la police belge
L'important trafic d'armes a été mis au jour par les forces de l'ordre, mardi, dans la région de Charleroi. C'est un fabriquant allemand qui, interpellé par l'importante commande d'un particulier, a averti les autorités belges.
Trois personnes interpellées pour trafic d'armes, faux et usage de faux
L'acheteur, qui n'en était pas à son premier essai, est en aveu d'avoir falsifié une licence légale de la Région wallonne pour l'importation d'armes et de l'avoir réutilisée à plusieurs reprises pour ses achats. Ce suspect âgé d'une quarantaine d'années était apparemment associé à un habitant de Couillet qui jouait le rôle de commercial depuis son garage.
Un troisième homme, qui serait l'un des clients, a également été interpellé. Ces trois personnes ont été présentées à un juge d'instruction ce mercredi. Deux d'entre elles ont déjà été placées sous mandat d'arrêt pour trafic d'armes, faux et usage de faux.
200 armes écoulées: des fautes administratives ont-elles été commises?
Pour l'heure, l'ampleur du trafic n'a pas encore été déterminée par les enquêteurs, mais il semble que plus de 200 armes auraient ainsi été écoulées. Reste à présent à déterminer si des fautes administratives ont été commises au niveau de la Région wallonne, censée vérifier les autorisations de détention à chaque retour d'un armurier. Le fabriquant allemand, lui, n'est pas inquiété puisqu'il a agi sur base de documents qu'il pensait officiels.
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